Alors que Noël approche et qu'aux préparatifs du temps des fêtes se mêle une certaine fébrilité, il est intéressant d'évoquer la traduction que la poétesse innue Joséphine Bacon propose du mot Noël. En effet, de manière littérale, le mot Nipaiamianan (Noël, en innu-aimun) peut se traduire par «la nuit blanche de la prière». Ne trouve-t-on pas là, en grande partie, le sens de Noël? Prière de gratitude pour celles et ceux qui nous entourent, pour cette vie qui nous as été donnée. Prière émerveillée devant le Christ nouveau-né, apportant la paix à l'humanité, et la nature qui revêt son manteau blanc pour mieux refléter la lumière scientillante des étoiles.
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