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Saint-Louis-de-France

166 rue Saint-Jean Est 
East Angus, QC J0B 1R0
 

L’imposante église Saint-Louis-de-France à East Angus, construite entre 1920 et 1923, est le reflet de la période faste qu’a connu la municipalité avec les usines de pâtes et papier au début des années 1900.

L’église actuelle, construite au coût de 364 298 $, remplaçait alors une église devenue trop petite pour les besoins des paroissiens. Alors que certains mentionnent que la croix était orientée vers les usines de pâtes et papiers pour assurer une protection aux travailleurs, d’autres affirment qu’il s’agit d’une déformation survenue avec le temps.  

Les plans ont été conçus par l’architecte Louis-Napoléon Audet qui est aussi à l’origine de la Basilique-Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke. Ici, l’ambiance demeure propice au recueillement puisque même durant les journées ensoleillées, l’endroit demeure sombre.

L’église Saint-Louis-de-France est l’une des rares sur le territoire de l’archidiocèse de Sherbrooke à posséder une crypte funéraire. L’église conserve ainsi l’âme, mais aussi le corps de ses premiers pasteurs.

Les autels et la chaire, de style gothique, ont été sculptés dans le bois de châtaignier, de même que les baldaquins et les flèches qui couronnent les statues du chœur.

Le curé en charge de la construction de l’église, l’abbé Rodrigue Plamondon, était reconnu à l’époque pour être un bâtisseur, un idéaliste, mais aussi un ami de l’art. Sa vision s’est ainsi concrétisée dans de superbes pièces, tel le tabernacle qui provient de la firme Daprato à New York ou des lampes en bronze importées d’Italie, installées dans le sanctuaire.

Une pièce importante du mobilier est l’orgue qui a été construit sur mesure en 1927 par la réputée entreprise de Saint-Hyacinthe Casavant Frères. On raconte que celui-ci est si puissant que l’organiste qui a joué de l’instrument durant plus de 55 ans n’a jamais osé l’utiliser à pleine capacité par crainte de faire éclater les vitraux.

Les vitraux occupent une place de choix et chacun a son histoire. L’église compte deux jubés dont l’un était destiné aux garçons et l’autre aux filles. Cette pratique a été délaissée dans les années 1960, mais encore, chaque jubé est agrémenté d’une rosace à l’intérieur de laquelle on retrouve des figures inspirantes pour la jeunesse de l’époque.

Il est aussi difficile de passer outre la série de vitraux destinée à saint Louis de France, patron des lieux. Ce dernier est le seul roi à avoir atteint la sainteté. Ses croisades, ses miracles et sa vie sont illustrés à travers les vitres de l’église qui porte son nom.

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130, rue de la Cathédrale
Sherbrooke (Québec)  J1H 4M1

Téléphone  : 819 563-9934
Télécopieur : 819 562-0125

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